Monsieur Reiss, la baisse des crédits alloués à la formation des enseignants du premier degré s'explique par le fait que celle-ci a changé. Modernisée, elle est en partie dispensée par l'intermédiaire de la plateforme M@gistère. Son coût est donc bien moindre qu'une formation dispensée dans une salle par un formateur rémunéré.
Il est donc inévitable que les crédits baissent. Une formation de qualité n'est pas nécessairement onéreuse ! La commission n'ayant pas examiné cet amendement, c'est à titre personnel que j'émets un avis défavorable.
S'agissant de l'amendement no 365 défendu par Mme Victory, je rappelle que l'exécution budgétaire des crédits alloués à la formation des AESH s'est élevée à 1,17 millions d'euros en 2018. En 2019, 7,4 millions d'euros ont été prévus, dans le cadre du décret du 27 juillet 2018 fixant la durée minimale de leur formation à soixante heures.
Pour 2020, le budget prévoit une enveloppe de 8,2 millions d'euros. Chère collègue, il me semble que vous avez repris votre amendement de l'an dernier, sans actualiser vos chiffres. La commission a émis un avis défavorable sur l'amendement.
L'amendement no 478 de Mme Descamps rouvre le débat – que nous avons eu l'année dernière – sur la création de postes d'AESH. L'amendement a déjà été examiné dans ce cadre. La commission ne l'ayant pas examiné cette année, c'est à titre personnel que j'émets un avis défavorable.
S'agissant de l'amendement no 707 , je participerai bien volontiers au débat sur le niveau de rémunération des AESH.