Monsieur le ministre, vous avez fait de la lutte contre le harcèlement scolaire une priorité de votre action, ce dont je me réjouis. J'indiquais tout à l'heure que, faute d'une formation suffisante, les personnels de la communauté éducative se trouvaient souvent démunis pour prévenir ce type de phénomène ou désamorcer des situations de harcèlement. C'est pourquoi l'éducation nationale s'appuie très largement sur un réseau d'acteurs associatifs pour former les enseignants, ainsi que pour sensibiliser les élèves. Je pense par exemple au numéro d'écoute de l'association e-Enfance.
Pourtant, la dernière campagne de financement participatif de l'association SOS homophobie montre que des acteurs majeurs dans la lutte contre le harcèlement sont très fragiles sur le plan financier et ont besoin du soutien de l'État. Dans ce cadre, je tenais à vous faire part de mes inquiétudes s'agissant de la baisse des subventions du ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse aux associations dans le secondaire. Je souhaite que cette baisse n'affecte pas le financement des priorités ministérielles en matière de lutte contre le harcèlement.