Une réforme d'une telle ampleur ne peut pas être discutée au détour d'un amendement, aussi peu précis qui plus est. Il s'agirait de titulariser une partie des contractuels, puis 10 % chaque année. Le chiffrage de la mesure n'est pas justifié et les modalités de sa mise en oeuvre sont inconnues : faudra-t-il ouvrir plus de places au concours ou bien la titularisation se fera-t-elle automatiquement ?
De surcroît, d'un point de vue budgétaire, l'adoption de cet amendement pourrait coûter à l'éducation nationale son système informatique, par exemple. Avis défavorable.