Cet amendement tend à réaffecter les dépenses de fonctionnement supplémentaires de l'enseignement agricole public vers un nouveau programme.
La hausse des dépenses de fonctionnement de l'enseignement public agricole est justifiée. La campagne de communication lancée cette année est nécessaire pour accroître la visibilité de cette filière de qualité. Elle porte ses fruits : le nombre d'élèves inscrits avait baissé de 1 300 l'année dernière ; ils étaient 900 de plus à la rentrée 2019.
Les frais de rénovation du système d'information se justifient par la nécessité de le rapprocher de celui de l'éducation nationale, pour fluidifier le parcours. Un élève qui passe de l'un à l'autre pourra ainsi faire l'objet d'un meilleur suivi.
Enfin, l'auteur de l'amendement s'émeut qu'une partie de ces dépenses profite à l'enseignement privé. En vertu d'un principe de parité, l'État est obligé de financer l'enseignement privé. Pour revenir sur ce principe, il conviendrait de changer la loi et non de couper les crédits. Avis défavorable.