Le 20 mars 2018, le Président de la République annonçait son ambition de faire de l'enseignement français à l'étranger le fer de lance de notre diplomatie culturelle et d'influence en doublant le nombre d'élèves accueillis par les lycées français d'ici à 2030.
En dépit d'un renforcement de l'offre concurrente, l'enseignement français à l'étranger peut toujours se prévaloir d'une réputation d'excellence, comme l'illustrent les résultats obtenus lors des dernières épreuves du baccalauréat.
La qualité de l'enseignement dispensé dans les 522 établissements du réseau de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger suscite ainsi un intérêt croissant, non seulement de la part de nos concitoyens résidant hors de nos frontières, mais aussi de la part des ressortissants locaux, qui représentent 65 % des élèves scolarisés dans ces structures.
Durant l'année 2018-2019, l'attractivité de notre réseau s'est traduite, concrètement, par 8 000 nouvelles inscriptions. L'ampleur de cet attrait exige que les établissements disposent des moyens matériels et humains leur permettant de répondre à l'affluence, sans pour cela diminuer les exigences qualitatives qui font toute la singularité de l'enseignement français à l'étranger.
Sur ce point, monsieur le ministre, des engagements forts ont d'ores et déjà été pris par votre ministère et par celui de l'éducation nationale, s'agissant en particulier d'une augmentation massive des personnels.
Néanmoins, afin de permettre au réseau d'absorber l'accroissement des demandes, il convient de procéder à l'ouverture et à l'homologation de nouveaux établissements, à l'exemple des 30 structures créées l'année passée.
Quel bilan faites-vous des initiatives prises en faveur du renforcement de l'enseignement français à l'étranger ? Quelles sont les prochaines grandes étapes ? Quels seront les moyens alloués aux différents opérateurs pour atteindre les objectifs fixés par le Président de la République ?