Monsieur le rapporteur, j'aimerais vous lire un extrait d'un courrier confidentiel dont j'ai eu connaissance : « À l'armée, le bien-être du soldat passe au second plan. Un terrain peut tomber au dernier moment, une garde, un déplacement. Nous pouvons être retenus ou sollicités sur du temps censé être libre. J'ai juste l'impression d'avoir été du consommable et d'avoir été consommé ».