La semaine dernière avait lieu à l'École militaire un colloque sur le « soldat augmenté », avec la réflexion éthique qui en découle. Avec ce soldat, nous ne touchons pas seulement à la place de l'homme dans son environnement : nous manipulons la nature même de l'homme. Le meilleur côtoie le moins bon, mais il n'est jamais utile ni souhaitable de refuser les révolutions technologiques, comme le battlefield super soldier suit, prototype d'uniforme qui permet d'administrer directement des médicaments aux soldats. Cela leur confère un avantage militaire certain, en augmentant leur vigilance ou en diminuant leur stress, par exemple. L'innovation de défense travaille-t-elle sur ces sujets ?