Je souhaite seulement souligner les incohérences de la stratégie dite de dissuasion nucléaire : garantir sa sécurité tout en ayant des armes que l'on interdit aux autres ; encourager leur prolifération, tout en prétendant la combattre ; interdire les armes de destruction massive biologiques et chimiques, et les autoriser lorsqu'elles sont atomiques ; vouloir faire des économies, et gaspiller des milliards dans des engins qui ne nous protègent ni des terroristes, ni des autres États nucléaires et ne font que perpétuer le risque de catastrophe. D'où cet amendement qui consiste à ramener les crédits de la dissuasion nucléaire à leur niveau de l'exercice précédent.