J'ajouterai quelques arguments à ceux qui ont été donnés par mes collègues qui viennent d'évoquer la nécessité de revenir au prêt à taux zéro tel qu'il existait avant le 1er janvier 2018. D'abord, la mesure en question a des conséquences en termes de croissance et d'emploi dans de nombreux territoires, notamment ruraux et périurbains. Les professionnels nous font part régulièrement de leur inquiétude. Ensuite, nous avons besoin d'un outil qui permette l'accession à la propriété, pour désengorger un certain nombre de parcs sociaux. L'accession à la propriété permet justement de fluidifier le parcours résidentiel, qui est actuellement bloqué. Enfin, le dispositif permettait de favoriser la mixité sociale – notion dont on n'entend jamais parler lorsqu'il est question de politique du logement, et c'est dommage. Or on a besoin de soutenir à la fois le logement social, l'investissement locatif dans les zones tendues, mais aussi l'accession à la propriété, notamment l'accession sociale à la propriété. Pour toutes ces raisons, mon groupe a déposé l'amendement II-CF718 ; l'amendement II-CF1047 participe du même esprit.