Je vois dans notre conversation la démonstration des raisons qui font que cela n'a jamais fonctionné. On peut multiplier les incantations, dire que l'on va droit dans le mur et que ce sera terrible ; notre approche, elle, se veut pragmatique. Il s'agit d'examiner, point par point, la façon de traiter la transition, pour en faire une accélération écologique.
Les garanties à l'export représentent 60 000 emplois. Vous ne pouvez pas, du jour au lendemain, sauter dans le précipice au nom de l'environnement et de l'arrêt des gaz à effet de serre. La France serait le seul pays vertueux qui s'exonérerait des effets socio-économiques collatéraux, un îlot sur la scène internationale. Cette majorité fait le pari, et je suis sûr que nous le gagnerons, d'embarquer les autres pays. Il faut pour cela être exemplaire, ce qui implique de prendre en compte les conséquences de ce que nous décidons sur ceux qui travaillent dans ce domaine. Allons-y pas à pas, mais sans nous arrêter maintenant.