Le week-end dernier, Paris a de nouveau été le théâtre de scènes de violence, de dégradations du bien public et de heurts intenses entre des individus radicalisés et les forces de l'ordre.
Samedi, une manifestation autorisée devait se déployer à partir de la Place d'Italie, un an après le début du mouvement des gilets jaunes. Je ne confonds pas les manifestants de bonne foi, dont les attentes doivent être entendues et dont la situation sociale ne peut être ignorée, avec des militants extrémistes qui s'inscrivent hors de notre champ républicain. La démocratie, c'est le dialogue ; la violence le rend impossible.
Ces derniers sont venus brûler des poubelles et des voitures, agresser des pompiers en pleine intervention, et dégrader odieusement le mémorial rendant hommage au maréchal Juin. De telles images, rappelaient celles, insupportables, qui ont rythmé les samedis des Parisiens il y a un an, avec des vitrines brisées, des magasins pillés, des lieux symboliques, tels que l'Arc de Triomphe, souillés. Les Parisiens, les Français en général, n'en peuvent plus de ces week-ends de violence. Ça suffit !