Nous assistons à un moment exceptionnel de la vie du Parlement : le registre des déports sert pour la première fois, et il s'avère encore plus incompréhensible qu'au moment de son élaboration. Je ne vous incrimine pas, cher collègue Blanchet, bien au contraire : nous avons eu des échanges très intéressants en commission des lois ; nous connaissions votre passé professionnel grâce à une recherche sur Google, pour ceux qui n'étaient pas encore au courant ! Vous n'avez pas eu raison à chaque fois lors de nos échanges. Quoi qu'il en soit, nous atteignons le comble de l'absurde, puisque vous annoncez votre déport avant de développer vos idées sur le sujet, au demeurant tout à fait pertinentes et intéressantes, même si nous ne les approuvons pas toutes. Ce mode de fonctionnement s'avère ridicule.