Déposé par le président de notre groupe, Jean-Christophe Lagarde, cet amendement a été cosigné par l'ensemble des membres du groupe UDI, Agir et indépendants.
Nous proposons nous aussi de revenir à la rédaction du Sénat. Qu'observons-nous dans les grandes agglomérations urbaines, et aussi dans les villes moyennes ? Le développement d'établissements qui n'ont d'épiceries que de nom et qui, en réalité, vendent de l'alcool à des heures que personne ne maîtrise. Dans le même temps, on interdit aux stations-services de vendre de l'alcool à partir d'une certaine heure, afin d'éviter que les automobilistes n'en consomment. On ne fait que déplacer le problème : les clients de ces épiceries repartent en voiture. Ces établissements posent donc un problème à la fois d'ordre public, car les riverains se plaignent, et de santé publique.
Nous approuvons donc la rédaction de l'article par le Sénat puisqu'elle donnait aux maires, par délégation, la possibilité d'agir concrètement sur la fermeture de ces établissements.