Cet amendement, fruit d'un long travail que j'ai mené à bien avec des responsables de cafés cultures, de festivals, comme celui des Vieilles Charrues, ou encore d'associations sportives, a pour objet d'étendre la règle dite d'antériorité aux activités culturelles, sportives et touristiques.
La règle d'antériorité s'applique déjà, notamment pour ce qui concerne l'agriculture, l'industrie et les aéroports. Elle désigne la connaissance que l'on a d'une activité préexistante à l'acquisition d'un bien. Il nous est à tous arrivé que de nouveaux acquéreurs viennent se plaindre d'une activité – par exemple, la présence d'un champ de tir ou d'une boîte de nuit – préexistante à leur achat. Dès lors qu'aucune nuisance sortant du cadre légal n'est constatée, la notion d'antériorité protège ces activités, qui sont importantes, du point de vue économique et social, pour les territoires, en particulier en milieu rural.