Depuis, mue par l'intérêt général, probablement, Mme Hidalgo a changé d'avis – et je m'en réjouis. Ce revirement manque toutefois à mon sens de sincérité.
Je souhaite une police municipale à pied, à vélo et équestre, qui soit chargée de la prévention et de la répression des incivilités et de la petite délinquance qui minent le quotidien de nombreux Parisiens. Il est urgent de doter la capitale d'une police municipale, pourvue d'antennes locales, d'un numéro d'appel disponible sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre – le 7517 – , capable d'apporter aux Parisiens des réponses concrètes, et accompagnant la réalisation de travaux d'intérêt général selon le principe « tu casses, tu répares ; tu salis, tu nettoies ».
À la veille des élections municipales, j'ai bien compris que Mme Hidalgo souhaitait finalement une police municipale – bien que lors de la réforme du statut de Paris, en 2017, alors qu'elle disposait d'une majorité socialiste pour le faire, elle s'y soit opposée. Pour ma part, j'ai le souci de la cohérence et de la constance, et j'ai toujours fait primer l'intérêt de Paris. Je voterai donc pour cet amendement.