Troisième observation : on ne parle que de péréquation, de communes riches et de communes pauvres. J'ai été maire, pendant plus de vingt ans, d'une commune plutôt à l'aise financièrement. Mais entre la baisse de 30 % des dotations votée par la majorité précédente – vous les avez stabilisées, mais l'ascenseur n'est pas remonté – et la péréquation horizontale qui a été imposée, la commune où j'ai été élu, à périmètre constant, est passée d'un autofinancement net de 4,5 millions d'euros à 2,5 millions. Je me demande où sont encore les communes riches et prospères. Arrêtons de parler en permanence de péréquation sans mesurer la paupérisation de bien des communes !