Concernant ce fameux plan de suivi médical et épidémiologique, se fait-il selon la formule prescrite par la circulaire 2012, ou est-il spécifique à cet évènement ? Le mettez-vous en oeuvre parce qu'il est prévu par les textes, ou répond-il à une demande d'élus à laquelle le premier ministre aurait répondu favorablement ? Quelles sont ses spécificités ?
Une étude épidémiologique est longue, par nature. Comment va-t-on gérer ce temps long ? Il est important de suivre dans la durée, puisque la population le demande. C'est la nature même de son inquiétude. En général, elle souhaite savoir ce qui va se passer par la suite. Y a-t-il des éléments d'étape ? Avons-nous des comparaisons des études épidémiologiques avec des évènements industriels du même type, pour essayer de définir un peu cette échelle de temps ?
Par ailleurs, vous avez rappelé tout à l'heure que le préfet mettait en oeuvre des arrêtés pour demander à l'exploitant qu'il puisse y avoir une évaluation quantitative du risque sanitaire, etc. Tout cela a un coût. D'ailleurs, tout ce qui est mis en oeuvre par arrêtés du préfet a un coût. J'imagine qu'il est supporté par le principe du pollueur-payeur. Pouvez-vous me confirmer que ce n'est pas la puissance publique qui va le financer, mais que c'est bien l'exploitant qui le prendra en charge ?