Nous nous félicitons notamment de l'augmentation de leurs indemnités et de celle, annoncée par le Premier ministre, de la dotation particulière accordée aux plus petites communes – nous l'avions proposée lors des débats car nous savons bien que les communes rurales ne peuvent pas augmenter les indemnités sans l'appui de la puissance publique.
Nous nous réjouissions aussi de la disposition introduite après la catastrophe de Lubrizol, cher collègue Wulfranc, qui prévoit l'information des maires des communes dont le territoire est affecté par une calamité lorsque le préfet prend la direction des opérations de secours. L'État réaffirme ainsi le rôle pivot des maires dans le système d'alerte et d'information de la population.
Cependant, les avancées sont minimes pour que les maires, notamment des petites communes, soient davantage entendus au sein des intercommunalités.
Dans le même temps, vous avez fait preuve d'un manque de confiance affligeant quant à la capacité des élus municipaux à répondre au mieux aux exigences de proximité, puisque vous continuez de les soumettre aux décisions majoritaires des conseils communautaires.