À titre exceptionnel, c'est en tant que neurologue que je vais vous répondre, madame Ménard. Si j'ai souhaité pouvoir expérimenter un tel financement, c'est parce que cela existe déjà pour d'autres maladies chroniques. Je tiens à vous rassurer sur un point : il est absolument évident que, lorsqu'un enfant mineur est atteint d'une maladie chronique neurodégénérative ou d'une maladie inflammatoire du système nerveux central, sclérose en plaques ou autre, il est accompagné par ses parents, à qui l'offre de soutien et de soins psychologiques s'étend. Il s'agit d'accompagner le diagnostic et de répondre aux questions qui se posent : il s'agit de parler de projets de vie, d'acceptabilité des traitements, de prise en charge du parcours du patient ; il est donc évident que les parents pourront bénéficier de consultations auprès des psychologues, afin de les accompagner et de leur permettre de répondre à leur enfant et de faire face avec lui à la maladie chronique. Votre amendement est donc pleinement satisfait.