Je veux être clair devant vous : nous pouvons et nous devons critiquer les politiques des gouvernements israéliens, sous tous leurs aspects, lorsque c'est nécessaire. Critiquer Israël et sa politique, y compris en abordant la question de ses frontières, n'est pas un acte antisémite ; en revanche, lui refuser le droit à exister en est un.
La France a toujours érigé les libertés d'expression et d'opinion au rang des valeurs les plus fondamentales de la République, mais la haine de l'autre n'est pas une opinion. Une insulte antisémite ne doit pas être vue comme une preuve d'indépendance d'esprit, mais seulement d'ignorance. Notre résolution vise à éduquer, à instruire et à offrir une définition sur laquelle les professeurs s'appuieront pour expliquer l'antisémitisme aux nouvelles générations, afin de leur apprendre où s'arrête la critique argumentée et où commencent l'insulte et le délit. En revanche, notre proposition de résolution ne vise en aucun cas à hiérarchiser les discriminations ou les haines.
Le 11/12/2019 à 21:18, Laïc1 a dit :
"Critiquer Israël et sa politique, y compris en abordant la question de ses frontières, n'est pas un acte antisémite ; en revanche, lui refuser le droit à exister en est un."
Et si on lui refuse le droit à exister hors des frontières prévues par les résolutions de l'ONU qu'Israël a rejetées, est-ce qu'on est antisémite ?
Le 10/12/2019 à 19:26, Laïc1 a dit :
La haine de l'autre parce qu'elle porte un foulard supposé islamlique n'est donc pas une opinion.
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