Mais chacun sait également les difficultés que rencontre le législateur lorsqu'il veut écrire et décrire l'histoire à la place de ceux dont c'est la charge.
Souvenons-nous des débats intenses lors du vote de la loi Gayssot : elle fut alors très contestée par des femmes et des hommes dont la probité ne saurait être discutée, je pense notamment à Simone Veil, à Robert Badinter ou à Pierre Vidal-Naquet. Le mérite de cette loi, et la raison pour laquelle elle a subsisté, c'est qu'elle entendait lutter contre tout acte raciste, antisémite ou xénophobe. En la matière, il faut se garder de toute méprise et de toute initiative qui pourrait se révéler contre-productive s'agissant d'un sujet aussi difficile et multiforme.