Je vous demande une minute, monsieur le président.
C'est pourquoi la bataille contre l'antisionisme ne concerne pas seulement les juifs : elle touche aux valeurs de notre République.
Un geste fort contre l'antisémitisme eût été d'inscrire l'antisionisme dans le code pénal. Il manque cependant aujourd'hui, pour cela, le courage politique et, disons-le, une certaine idée de la France.
L'adoption de la présente proposition de résolution représentera, je l'espère, un petit pas vers l'avenir et, peut-être un espoir de réconciliation. Quel que soit votre vote, il constituera en tout cas un signal. Le groupe UDI, Agir et indépendants votera évidemment la proposition de résolution.