Je partage d'ailleurs les appréhensions de la CNCDH, la Commission nationale consultative des droits de l'homme – qui, au passage, n'a même pas été consultée – concernant la portée de cette nouvelle définition. À l'heure des concurrences victimaires – dont M. Habib nous a d'ailleurs donné une belle illustration – et de la montée de la xénophobie et des communautarismes, distinguer et hiérarchiser les racismes par des arguties revient à étouffer l'unanimité nationale qui devrait nous unir dans ce combat.
Chers collègues, je le dis très solennellement : rien ne servira davantage la juste cause que mon collègue Maillard entend défendre au sein de cet hémicycle qu'un vote contre cette résolution.