Je partage ce qui a été dit précédemment. Nous sommes tous d'accord sur la nécessité de lutter contre le gaspillage alimentaire. Il ne s'agit pas de rouvrir un chantier mais d'ajouter de la technologie pour arriver à faire mieux. Les codes-barres ou les QR codes peuvent aider à gérer les stocks d'une façon beaucoup plus simple en ce qui concerne les dates de péremption, la provenance ou la traçabilité pour ceux qui auront besoin d'éléments supplémentaires ou qui voudront en avoir.
Cette disposition présente accessoirement un réel intérêt économique. Du côté des particuliers, on estime que les ménages dépensent à tort, chaque année, 200 euros pour des biens qu'ils ne consomment finalement pas avant leur date de péremption : au total, 6 milliards d'euros pourraient être économisés grâce à une meilleure gestion. Chez les distributeurs, les non-vendus représentent 2,2 milliards d'euros par an. Et du côté des industriels, les ruptures de stock coûteraient chaque année environ 1,4 milliard d'euros aux entreprises à cause des ventes qu'elles ne réalisent pas.
L'évolution que nous proposons, par l'amendement CD331, sera positive pour l'économie et pour l'environnement, grâce aux nouvelles technologies. Nous sommes bien dans le cadre d'une écologie heureuse, à l'opposé de l'écologie punitive, qui permettra à chacun de consommer en toute responsabilité.