Monsieur le Secrétaire général, que pensez-vous des questions écrites ? Pour un député d'opposition comme moi, les chances de faire adopter un amendement sont assez faibles. Par conséquent, les questions écrites permettent de répondre à des préoccupations tout à fait légitimes des électeurs. La question écrite constitue une façon de dire à la personne, l'organisation ou l'entreprise qui m'a saisi : « votre problème est un vrai problème et je lui consacre une question écrite ». La réponse n'intervient pas avant plusieurs mois, mais elle finit par arriver. Lorsque j'ai la curiosité de la lire, ce qui n'est pas toujours le cas, je trouve qu'elle est bien rédigée. Est-ce que c'est un moyen de faire bouger l'administration, et dans certains cas, d'appeler son attention sur des dysfonctionnements ?