Ma question est particulièrement d'actualité, en ce jour de grève et de bouchons automobiles monstrueux. Elle porte sur la circulation automobile au coeur de l'agglomération lyonnaise.
Chaque jour, 113 000 véhicules empruntent les axes routiers traversant le coeur de notre ville de Lyon, en passant par le célèbre tunnel de Fourvière. Il faut en ajouter des dizaines de milliers d'autres qui empruntent les autres voies routières et autoroutières du coeur de l'agglomération lyonnaise.
Il résulte de cette situation un accroissement du nombre de pics de pollution, comme cela est le cas dans de nombreuses grandes villes françaises. Il s'agit d'un véritable problème de santé publique pour les populations riveraines.
Au demeurant, l'État en a conscience. Il y a trois ans exactement, au mois de décembre 2016, le gouvernement précédent a déclassé en voirie urbaine un tronçon de l'autoroute A6-A7 en vue de favoriser le contournement de notre agglomération par le trafic national et international.
À présent, que fait-on ? À ce jour, aucune décision opérationnelle n'a été prise. Il faut, me semble-t-il, mener deux chantiers.
Le premier consiste à introduire une tarification du trafic de transit. J'en ai défendu le principe dans l'hémicycle, lors de l'examen du projet de loi d'orientation des mobilités, ainsi qu'en commission des finances, dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances pour 2020. Malheureusement, à ce jour, le Gouvernement n'a pas donné une suite favorable à ma proposition – mais je ne désespère pas de la voir acceptée d'ici la fin de la législature !