Ma question concerne la qualité de l'air dans les zones portuaires. Cet enjeu tient de la protection de l'environnement et de la salubrité publique. Il nécessite une action conjointe de tous les acteurs, en particulier de l'État.
La qualité de l'air et le niveau du bruit sont surveillés en continu dans le port de Nice depuis 2017, date à laquelle il a été repris par la métropole Nice-Côte d'Azur. Les prélèvements, opérés régulièrement, révèlent des pics ponctuels en dioxyde d'azote et particules. Les émissions par les navires touristiques et commerciaux sont préoccupantes.
C'est pourquoi la région PACA – Provence-Alpes-Côte d'Azur – vient d'annoncer un plan pour des escales « zéro fumée» afin de limiter les pollutions. Dès 2025, 30 millions d'euros seront investis pour électrifier les navires de croisières à quai afin que les moteurs ne tournent plus en permanence. De son côté, la métropole envisage d'installer une alimentation par un groupe à l'hydrogène ou au gaz naturel liquéfié.
S'agissant du bassin méditerranéen, la métropole soutient l'initiative de la France de créer une zone de réglementation des émissions de polluants. Avec des normes plus strictes, nous pourrions obliger les armateurs à utiliser des carburants maritimes à très faible teneur en soufre et les navires à s'équiper de moteurs moins polluants. Cette réglementation porte déjà ses fruits en mer du Nord et en mer Baltique.