J'entends bien que l'État n'ait pas vocation à intervenir dans les décisions de la SNCF. Néanmoins, je crois que vous souhaitez mener une politique volontariste en faveur des villes moyennes. La commune de Béziers bénéficie du plan « action coeur de ville » destiné à revitaliser son centre-ville. Elle compte trois quartiers prioritaires de la ville, dans lesquels est menée une politique destinée à favoriser l'accès à l'emploi de populations parfois laissées de côté. La politique de cohésion des territoires prévoit en outre d'aider les territoires à développer leur potentiel en stimulant l'activité économique.
Les signaux sont donc contradictoires aux yeux de la population biterroise. D'un côté, on affiche une volonté de dynamiser et de sauvegarder l'emploi et on promeut une politique volontariste pour lutter contre la pauvreté et le chômage. De l'autre, l'État n'aurait pas son mot à dire quand la SNCF décide de délocaliser des emplois de manière totalement arbitraire.
Par ailleurs, même si je m'écarte du sujet, je tiens à revenir sur la question de la ligne ferroviaire reliant Montpellier, Béziers et Perpignan. Si des emplois qualifiés sont supprimés sur le réseau TER Occitanie, faisons tout pour que, dans un délai relativement court, des emplois soient créés dans le Biterrois grâce à la création de cette ligne que nous attendons depuis plus de trente ans avec une réelle impatience – même les journaux locaux s'interrogent sur le silence du Gouvernement à ce propos – ,…