Je vais prendre un peu de temps pour vous répondre, monsieur le député, car ce que vous proposez de supprimer est le fruit d'un travail de rédaction dont nous sommes collectivement fiers.
Lorsque le texte issu du Sénat nous est parvenu, l'idée se faisait jour d'un indice de durabilité à l'horizon 2024. L'enjeu était de promouvoir l'indice de réparabilité en évitant que le produit, réparable, ne soit plus du tout durable – nous connaissons tous, à l'inverse, le cas du portable très robuste mais qui n'est plus démontable. Comment ne pas opposer réparabilité et durabilité ?
Les alinéas dont nous parlons contiennent la solution à cette équation complexe : à terme, l'indice de réparabilité évoluera vers un indice de durabilité. La méthodologie employée est celle dont j'ai déjà vanté la réussite : de même que l'on a déterminé les critères de réparabilité, l'on va inclure dans l'indice de durabilité des critères de robustesse et de fiabilité. C'est ainsi que nous pourrons développer la durée de vie des produits.
C'est donc avec force que j'émets un avis défavorable, car je tiens beaucoup à cette rédaction qui permet d'articuler réparabilité et durabilité.