Dès que nous parlons de protection de la planète, d'environnement, de préservation des écosystèmes, les enfants s'enthousiasment ; et les gouvernements, en tout cas le nôtre, n'en ont jamais tant parlé. J'entends André Chassaigne dire : « N'en rajoutons pas ! » N'en rajoutons pas, en effet, aux enseignants, qui gagnent très peu et font déjà beaucoup – c'est bien pour cela qu'on veut les augmenter, semble-t-il.
Dans le même temps, le Président de la République déclare que le Gouvernement est réformateur, qu'il conduit des réformes. Un collègue le disait tout à l'heure : le code de l'éducation et l'enseignement ne sont pas figés.
Mes trois amendements me permettent de relayer la proposition des enfants de l'école Cora-Mayeko de Baie-Mahault, en Guadeloupe, texte lauréat de la vingt-troisième édition du Parlement des enfants qui s'est tenue au mois de juin dernier. Ils ont pris au sérieux les éléments qu'on leur a présentés ; ils ont choisi eux-mêmes de travailler sur la sensibilisation à l'empreinte environnementale du numérique ; ils ont élaboré un projet et fait le déplacement dans l'espoir de le voir aboutir.