Je tiens à saluer l'augmentation des moyens allouera la sécurité des Français, à la lutte contre le terrorisme, contre la délinquance et contre l'insécurité routière.
Dans une circonscription comme la mienne, dans le département du Nord, nous avons besoin d'une politique de sécurité ambitieuse, proche des citoyens, ferme, mais juste, singulièrement à l'égard de la petite délinquance. Cependant, le sentiment d'insécurité progresse, faisant le jeu des extrémismes, sous toutes leurs formes.
Je m'inquiète des moyens juridiques dont disposent les forces de police pour lutter contre la délinquance du quotidien, dont je prendrai pour exemple l'essor, depuis quelques mois, de la circulation sur la voie publique de minimotos, quads et autres motocross non homologués, aux pots d'échappement débridés, bref, de tout ce que l'on qualifie plus communément « rodéos urbains ». Certains élus ont demandé une action spécifique du Gouvernement.
À cause du bruit produit par ces rodéos permanents et du danger auquel piétons et automobilistes sont confrontés, l'inquiétude et l'exaspération des riverains sont très vives. Or, la réglementation en vigueur ne permet pas aux forces de l'ordre de mettre durablement fin à ces rodéos. Cette situation frustre les habitants comme les fonctionnaires et les syndicats de police, qui connaissent souvent les lieux où sont cachés les véhicules.
Aussi, au-delà de l'augmentation des moyens humains et financiers, quelles actions le Gouvernement entend-il engager afin de doter les forces de l'ordre de plus de pouvoirs juridiques et de gagner ainsi en efficacité, y compris en termes busgétaires ?