On nous dit que notre arsenal juridique se suffit à lui-même, qu'il est même suffisamment robuste. La preuve que non, c'est que rien ne change. La criminalité environnementale a augmenté dans des proportions inégalées et représente désormais, d'après un récent rapport de l'ONU, près de 200 milliards d'euros. À cela s'ajoute une pollution massive et sans vergogne de la part de multinationales. La destruction délibérée de notre environnement commun engendre, on le sait, des profits considérables.
Pourquoi le phénomène gagne-t-il du terrain ? Tout simplement parce que les peines ne sont pas assez dissuasives !