… car ils permettent d'avancer malgré tout. De ce point de vue, j'ai apprécié les propos très humains tenus par Gabriel Serville, car c'est des relations humaines, de plus en plus malmenées, qu'il s'agit ici.
Dans les grosses multinationales, on travaille sous plusieurs cieux, dans des ambiances parfois très diverses, et la relation avec la hiérarchie peut être délicate. Il y a un travail considérable à faire en la matière. Mais c'est également le cas dans les petites entreprises de nos territoires, où, il y a une quinzaine d'années encore, le patron retrouvait ses quatre ou cinq employés dans une ambiance détendue ; les choses s'y sont beaucoup compliquées. Cela tient aux difficultés diverses, à la paperasserie ; et puis le petit patron a de moins en moins d'argent pour payer et voit son carnet de commandes rétrécir comme peau de chagrin.
Dès lors, tout ce qui peut être fait, sans oublier l'écologie, pour améliorer les relations humaines est bienvenu. Je me demande d'ailleurs s'il ne faudrait pas dès à présent réfléchir à la formation des futurs responsables comme de ceux qui travailleront sous leurs ordres en vue de renouer des liens simples entre eux, en particulier lorsque les temps sont difficiles.
Pour le reste, je suis intimement persuadé que les choses ne s'arrangeront que lorsqu'il y aura de nouveau de l'argent dans l'espace public. Nous n'avons pas une thune, et, à cause de cela, nous ne pouvons rien encourager. J'ai donné ce matin quelques pistes pour remédier à cette situation : je n'y reviens pas. Mais j'approuverai avec bonheur l'initiative.