… c'est compliqué et ça soulève des difficultés.
Ce n'est pas possible ! Vous n'avez pas compris l'urgence de la situation. Nous sommes tous en train de foncer dans un mur. Les entreprises sont évidemment appelées à incarner une nouvelle dimension sociale et environnementale, et il faut que cela se fasse rapidement. Vous n'allez pas satisfaire les consommateurs en leur disant que vous avez réformé le code civil ! Ils s'en foutent ! Ce dont ils ont besoin, ce sont de quelques indicateurs qui leur permettent de savoir si les entreprises vont dans le bon sens ou non.
Nous avons besoin que les entreprises qui interviennent sur le marché européen ou sur le marché national soient d'urgence puissamment régulées – sur le plan européen, certes, mais il n'est pas mauvais non plus de pouvoir le faire sur le plan national. On sait, en effet, comment les choses se passent au plan européen : si un pays avancé veut s'engager rapidement, cela peut faire bouger tout le bloc. Tout cela n'est pas incompatible avec la proposition de Dominique Potier, surtout sur le plan de l'expérimentation, et cela nous permet aussi de nous engager sur le plan européen.
Madame la secrétaire d'État, sortez vos tripes et dites-nous que cette majorité a vraiment envie d'avancer tout de suite. L'urgence, c'est de fournir ces informations claires à nos concitoyens.