Nous nous félicitons de la mise en place définitive, dans quelques jours, de l'OFB dont la construction a été un long parcours du combattant. Si ce parcours fut semé d'embûches, c'est sans doute en raison d'une certaine méfiance. Aujourd'hui, nous sommes dans la logique du partage de l'objectif. Pensez-vous que les différentes composantes qui formeront l'Office français de la biodiversité pourront travailler efficacement ensemble ? Envisagez-vous un conseil d'administration un et uni ? Faudra-t-il au contraire travailler en sous-groupes ?
Nous nous inquiétons également pour l'avenir. Vous avez évoqué la baisse du nombre de personnels, même si celle-ci sera moins importante que prévu. Pensez-vous disposer des capacités humaines permettant d'assurer toutes les missions, notamment en outre-mer ?
Vous avez dit que toutes les composantes avaient leur place et rappelé que les collectivités territoriales devaient trouver un appui auprès de l'Office. Nombre d'entre elles, en effet, n'ont pas l'ingénierie nécessaire en matière de biodiversité. Pensez-vous qu'il puisse y avoir un lien très fort entre les élus et les agents de l'Office sur le territoire, notamment quand il s'agit de donner des orientations ? Vous l'avez dit, il n'y aura pas de biodiversité sans un engagement des territoires. Il semble que l'échelle de la commune soit la plus pertinente. Comment envisagez-vous ce lien entre les maires, les communes et l'Office ?
Le financement des actions conduites par les chasseurs a fait beaucoup parler lors de l'examen du projet de loi. Les fédérations départementales des chasseurs, notamment celle du Jura, mènent d'ores et déjà des actions intéressantes en matière de biodiversité. Les actes de candidature seront-ils étudiés territoire par territoire, ou plutôt au niveau national ?