En conclusion de vos propos liminaires, vous avez affirmé votre volonté de préserver le vivant. Je suppose, et j'espère, que vous avez une définition large et transversale de cet objectif ambitieux et forcément systémique. Tout ce qui est vivant sur cette planète – et notamment l'espèce humaine, qui n'en est qu'une des manifestations – vit en interaction permanente avec l'écosystème planétaire.
Comment envisagez-vous cette nécessaire approche globale, au-delà de l'habituel fonctionnement en silo ? En effet, la biodiversité a des conséquences sur la santé humaine : elles peuvent être positives – trame verte et bleue, patrimoine des plantes médicinales, collaboration des insectes et autres micro-organismes dans nos écosystèmes – ou négatives – antibiorésistance, gestion des dangers liés à la faune et la flore sauvages. Avec le réchauffement climatique, les grands équilibres faune-flore et espèce humaine sont remis en question.