Il y a un certain nombre de prescriptions médicales qui auraient été données par des médecins généralistes dans les jours qui ont suivi. À la question posée à l'Ordre des médecins au comité de transparence et de dialogue, le responsable de l'Ordre des médecins indiquait que les médecins généralistes ayant délivré les ordonnances pour la recherche de plomb et de dioxine avaient été fort peu nombreux et que ces dispositions n'étaient d'aucun intérêt.
Ensuite, il y a la revendication persistante d'un registre médical, d'un registre sanitaire ouvert auprès de la population durant les heures et les jours qui ont suivi, et qui fait débat encore aujourd'hui. On s'interroge en effet sur la nécessité d'ouvrir ce registre médical auprès de la population. Quel est votre sentiment ?
Par ailleurs, nous faisons partie d'un bassin de vie historiquement pollué, où les populations sont imprégnées depuis longtemps par l'activité chimique, entre autres. J'ai le sentiment, au vu des premières audiences que nous avons eues, que nous n'avons pas véritablement d'études de recherche sur le long terme, par rapport à nos populations. L'Agence régionale de santé (ARS) nous dit que nous avons des bilans de santé moins bons que là où il n'y a pas d'usines. Nous savons que c'est plus dur pour les poumons et pour le système cardiovasculaire de nos populations. Quand arrive un problème de ce genre, nous disons qu'il n'y a rien dans notre portefeuille. Hier, nous avons entendu dire qu'il y avait bientôt une étude de population. Concrètement, nous avons l'impression que nous n'avons rien dans le portefeuille. Quel est votre sentiment à ce sujet ?