Je voudrais simplement quelques précisions qui appellent sans doute des réponses brèves. La première concerne les indemnisations, y a-t-il un plafond pour chacun des commerçants et les artisans et si tel est le cas, quel est le niveau de ce plafond ?
Vous avez évoqué tout à l'heure, M. le président des Vitrines de Rouen, la Fête du Ventre, sans doute aussi la Parade de Noël. Ces évènements qui viennent de se dérouler ont-ils connu une fréquentation plus faible qu'habituellement ou est-ce que vous avez plutôt le sentiment que tout cela n'a pas n'a pas été percuté par l'évènement que nous évoquons ?
Vous avez évoqué les uns comme les autres, notamment le président de la CCI, mais aussi la chambre de métiers et de l'artisanat, la question du rebond, d'une communication ensemble. C'est vrai aussi pour les Vitrines de Rouen. Avez-vous été en contact, d'une façon ou une autre, avec les acteurs économiques de Toulouse qui ont vécu un enjeu de rebond important ? Avez-vous aussi essayé de voir ailleurs comment ils ont abordé ce genre de questions ? Sans aller à Toulouse, nous parlions de la culture du risque au Havre. C'est une proposition que vous avez faite, Vincent Laudat, en ce qui concerne l'association des exploitants de sites Seveso. Le fait de travailler ensemble, même avant d'arriver au Havre, il y a le secteur de Port-Jérôme, où il y a un travail en commun entre industriels, mais aussi vers la population, en termes d'attitude et de comportement à avoir lorsque l'on est confronté à un accident industriel.
J'ai une dernière question concernant l'attractivité. Vous avez, les uns et les autres, dit des choses qui paraissent essentielles : le fait de communiquer ensemble, avec un message fort, sans attendre trop longtemps. Je voudrais rebondir sur ce que disait Vincent Laudat, sur, si j'ai bien compris, une forme d'« Airbus de la batterie », en quelque sorte, en tout cas d'ambitions que pourrait avoir le territoire de se situer très vite sur une ambition industrielle tournée vers l'avenir. J'ai cru comprendre que l'Europe avait octroyé des fonds répartis entre différents pays. Pensez-vous que nous pourrions collectivement porter un dossier de cette nature qui serait positif pour l'avenir, indépendamment des éléments que vous avez cités les uns et les autres ?