Le Conseil de l'Europe, le comité contre la torture de l'Organisation des nations unies et le défenseur des droits rappelaient alors que la première mission des forces de l'ordre consiste à protéger les citoyens et les droits de l'homme et qu'un strict équilibre doit être respecté entre les exigences de paix civile et de sécurité publique.
Ces avertissements n'ont pas été suivis d'effets, bien au contraire : certes, la très grande majorité des forces de sécurité accomplit sa mission dans le plein respect des règles de la République, mais il faut également faire le constat d'une violence inacceptable de certains éléments.