Vous savez, monsieur Carrez, que je m'interdis, comme tous les autres présidents de l'Assemblée nationale avant moi, et comme, en général, tous les présidents de séance, d'intervenir sur le fond dans les débats de notre assemblée. Il ne m'appartient pas de le faire et je ne peux donc pas répondre à votre intervention.
Sur la forme, néanmoins, vous savez comme moi, pour avoir été président de la commission des finances et rapporteur général du budget, que nous sommes un certain nombre à penser qu'il faut renforcer les moyens de notre assemblée, notamment en termes d'évaluation et de contrôle. Peut-être cela permettrait-il d'éviter le genre de problèmes que nous avons connus par le passé.
Vous savez aussi que j'ai installé des groupes de travail, qui vont bientôt rendre leurs premières conclusions, pour améliorer le fonctionnement de notre assemblée sur l'évaluation et le contrôle, comme sur la procédure législative, y compris l'examen du budget.
Je tenais à faire cette mise au point sur la forme, qui n'implique pas une participation au débat sur le fond.
La parole est à M. Jean-Paul Mattei.