Mesdames et messieurs les députés, pour vous remercier, je tiens à rappeler ce que vous avez voté et accompli depuis quelques jours.
À l'article 1er, sans remettre en cause la hiérarchie des normes, un vigoureux renforcement de la capacité à négocier, donc à compléter l'ordre social dans l'entreprise comme dans la branche.
À l'article 2, les conditions d'organisation dans l'entreprise pour que ce dialogue social soit effectif et puisse se renforcer dans une vision économique et sociale intégrée.
À l'article 3, vous continuez d'adapter la France au monde actuel tout en restant fidèles à nos valeurs : sécuriser les salariés, car il n'y a pas de sécurité sans visibilité, il n'y a pas de droits réels dans un excès de complexité ; sécuriser les entreprises pour qu'elles investissent et qu'elles créent de l'emploi en France.
Au moment où vous venez de voter cet article 3, il me vient à l'esprit ce propos du général de Gaulle, que vous paraissez illustrer : « Dans un monde où tout est mobile, il ne saurait y avoir de fidélité sans adaptation. »