Monsieur le ministre, j'entends bien la différence entre la loi et les décrets. Vous connaissez cependant la situation sanitaire de la Corse. Celle-ci a d'abord été classée en zone rouge mais, le peuple corse s'étant montré exemplaire et l'île ayant été accompagnée sur le plan médical, la circulation du virus a été endiguée, de sorte que la Corse est passée en zone verte.
Vous ne m'avez pas répondu quand j'ai évoqué l'éloignement géographique de la Corse. Je vous demande de le faire précisément. En outre, je vous mets en garde : vous risquez de renforcer un sentiment de frustration si vous mettez à terre une île qui souffrira déjà considérablement.
Il faut faire confiance aux Corses : ils ont montré qu'ils en étaient dignes. Comme l'a dit Mme Ménard, le pouvoir exécutif de Corse cherche des solutions. Pourquoi ne pas établir, en accord avec les autorités de l'État, un passeport garantissant qu'une personne a été testée et qu'elle ne risque pas d'en contaminer d'autres ?
Dans ma région, qui est zone verte, il y a chaque jour 40 000 échanges entre Chartres et Paris, et autant entre Chartres et Orléans, toutes deux zones rouges.