Madame Batho, je n'ai même pas eu le temps de finir une phrase ! Je vais finir par me contenter d'un « défavorable » !
Tout ceci est donc écrit dans le droit. Prenons l'exemple de la forêt de Fontainebleau : elle est restée ouverte pendant la période de confinement. Ce qui était interdit, c'étaient les déplacements loin de son domicile pour y aller. De fait, c'est en raison du confinement que les gens ne pouvaient accéder à des activités de plein air.
La liberté de circuler redevient la règle à partir du 11 mai 2020, date du déconfinement, et les interdictions deviennent l'exception. Vous refaites « non » de la tête, madame Batho, mais vous avez lu le texte ! La liberté de circulation redevient la règle à partir du 11 mai, et les restrictions deviennent les exceptions. Aucun fondement législatif n'empêche, à compter du 11 mai, de se déplacer, dans la limite de 100 kilomètres – une exception – pour aller dans la forêt de Fontainebleau, faire du footing, du sport, aller en pleine nature, y compris en montagne.
J'adorerais aller me promener dans les montagnes grenobloises. Cela m'est impossible, mais les Grenoblois seront, je pense, très enclins à retourner en montagne. Tout ce qu'on demande, c'est le respect des gestes barrières et de la distanciation physique. Mais rien n'empêche les gens de retourner en pleine nature à compter de lundi prochain. Nous avons ouvert l'accès aux forêts. La seule chose qui reste fermée c'est, dans les territoires rouges, l'accès aux parcs et jardins, mais il ne s'agit pas de pleine nature.
Je le redis : l'activité et l'exercice physique de plein air dans des espaces de pleine nature sont autorisés, dans le respect de la distanciation physique et des gestes barrières. Point. Demande de retrait, car cette demande est pleinement satisfaite.