Les Corses ont été particulièrement frappés par le Covid-19.
Les amendements déposés par MM. Acquaviva et Colombani témoignent de l'esprit de responsabilité de l'exécutif de Corse, puisqu'ils visent l'établissement d'une sorte de passeport sanitaire que, d'ailleurs, la Sardaigne, une île proche de la Corse, met en place à l'heure actuelle.
Une telle mesure permettrait de franchir l'obstacle des 100 kilomètres que j'ai déjà évoqué, tout en ne laissant pas arriver n'importe qui sur l'île dans n'importe quelles conditions. L'exécutif de Corse est naturellement prêt, en liaison très étroite avec les autorités de l'État, notamment le préfet de région, à définir les moyens de réguler la circulation des personnes en réglementant l'accès aux transports : il n'y a pas d'autre moyen de parvenir en Corse que l'avion et le bateau.
Ce serait le seul dispositif permettant, comme le préconise M. le ministre, en même temps de garantir la sécurité sanitaire des personnes et de faire repartir l'activité économique, notamment son volet touristique. Il s'agit là d'une initiative intelligente, reposant sur une coconstruction étroite entre les parlementaires, l'exécutif de Corse et les autorités de l'État.
De plus, je rappelle que notre collègue Paul-André Colombani est médecin et qu'il est très impliqué dans la lutte contre le Covid-19 : or il estime que cette proposition est le bon moyen de satisfaire cette double exigence.