Je rappelle qu'il est apparu légitime au Sénat, compte tenu du caractère insulaire de la Corse, que des dispositions spécifiques soient prises pour la préserver de contaminations provenant de l'extérieur. En revanche, rien ne paraissait justifier que les personnes arrivant de Corse soient soumises à un dispositif plus contraignant qu'une personne circulant entre deux départements du territoire hexagonal.
Le Sénat a, en conséquence, modifié le périmètre d'application des mesures de quarantaine et d'éloignement afin qu'elles ne puissent s'appliquer qu'aux personnes arrivant en France continentale en provenance de Corse. La commission des lois n'a pas modifié cet équilibre : il est important de vous le dire.
S'agissant du passeport sanitaire et du rôle du représentant de l'État dans le cas de la Corse, je laisse le ministre répondre. Avis défavorable à tous ces amendements.