Il vise à ajouter, à la première phrase de l'alinéa 10, parmi les personnes concernées, celles qui « présentent des signes évidents de contamination au Covid-19 dans des conditions définies par décret ».
Pour le moment, la mise en quarantaine, le placement et le maintien en isolement ne peuvent viser que les personnes qui, ayant séjourné au cours du mois précédent dans une zone de circulation de l'infection, entrent sur le territoire national, arrivent en Corse ou dans l'une des collectivités mentionnées à l'article 72-3 de la Constitution. Il serait totalement incohérent et dangereux de ne pas prévoir ces mêmes dispositions pour des personnes qui proviennent d'une zone où l'infection n'a pas été repérée comme circulant, mais qui présentent des signes évidents de contamination au Covid-19.
Par signes évidents de contamination – vous m'avez posé la question en commission, madame la rapporteure – sont entendus les symptômes principaux énoncés à longueur de journée, à juste titre d'ailleurs, par le Gouvernement et par les médias, comme la fièvre ou la sensation de fièvre, la toux, la perte brutale de l'odorat, les difficultés respiratoires ou encore les démangeaisons.