Madame la députée, s'il suffisait de pratiquer un test PCR pour éliminer le risque de transmission involontaire du virus dans un territoire insulaire, nous le pratiquerions, d'autant que nous y gagnerions en matière de moyens. Si nous nous imposons l'organisation d'une mise en quatorzaine de toutes les personnes arrivant dans les territoires ultramarins, c'est que le recours au test est insuffisant.
Je vous donnerai le même exemple qu'aux sénateurs, qui les avait presque convaincus. Imaginons que l'un d'entre vous, malade sans le savoir, me transmette le virus, en dépit de la distanciation sociale que je m'efforce de conserver au sein de l'hémicycle. Je rentre de ce débat à cinq heures demain matin