Le 7 avril, dégradation de plusieurs dizaines de voitures par des migrants. Les 16 mars, 11 avril et 28 avril, trois vols successifs de bateaux, moteurs et matériel dans les locaux de la société nationale de sauvetage en mer – SNSM – de Calais par des passeurs. Le 18 avril, viol d'une Calaisienne par un migrant en situation irrégulière. Le 22 avril, jets de pierres par des migrants sur les forces de l'ordre : deux gendarmes et deux policiers finissent à l'hôpital, et un camion associatif est brûlé. Les 23 et 26 avril, des barrages sont érigés par les migrants sur les axes routiers menant au port de Calais. Le 2 mai, intrusion d'un groupe de migrants dans une propriété privée. Sous un déluge de jets de pierres, les CRS sont forcés de reculer. Le 4 mai, affrontements entre des CRS et des migrants sur la rocade portuaire, impliquant tirs de projectiles et diffusion de gaz lacrymogène dans les jardins des riverains. Le 6 mai, jets de cailloux par des migrants sur des maraîchers qui approvisionnaient leurs distributeurs en légumes. Hier soir, à vingt-deux heures, deux CRS blessés lors d'un caillassage par des migrants. Tel est le résultat à Calais, monsieur le ministre, de votre laxisme depuis le début de l'état d'urgence sanitaire !
En refusant de rendre obligatoire le confinement des migrants en situation irrégulière, le Gouvernement auquel vous appartenez a exposé les Calaisiens, les forces de l'ordre et les migrants eux-mêmes à une violence sans précédent et au virus. Vos décisions obligent les personnes régulièrement présentes sur le territoire à être confinées, alors que pour les migrants en situation irrégulière, le confinement est à la carte et dépend de leur bonne volonté ! Sur les 800 migrants en situation irrégulière à Calais, moins de 300 ont accepté d'être confinés. Alors que nous entrons dans la deuxième phase de l'état d'urgence sanitaire, nous vous demandons, avec Natacha Bouchart, maire de Calais, de protéger les Calaisiens, chose que vous n'avez pas su faire depuis 2017, en particulier depuis le 23 mars dernier.
L'adoption de cet amendement, en mettant un terme à cette politique de deux poids, deux mesures et en permettant la mise en quarantaine, le placement et le maintien en isolement des migrants en situation irrégulière, permettrait de protéger les Calaisiens et les forces de l'ordre, mais aussi tous les Français. Nous ne tolérerons plus que des chefs d'entreprise soient obligés d'organiser des rondes…