À l'orée de nos travaux sur ce projet de loi, je veux dire l'honneur, mais aussi le plaisir et l'intérêt que j'ai eus à présider les réunions de notre commission spéciale. La modestie de nos collègues dût-elle en souffrir, je tiens à témoigner de la richesse et de la très bonne tenue de nos débats, en dépit des circonstances si particulières présidant à nos travaux en commission à l'heure actuelle.
Les échanges de vues ont été francs, parfois un peu vifs, mais toujours exemplaires. Dans le cadre d'un respect réciproque, chacun s'est efforcé d'argumenter et de convaincre. J'ai donc bon espoir au seuil de nos travaux en séance publique.
Il m'appartient de remercier les membres de la commission spéciale, auxquels je sais gré d'avoir scrupuleusement respecté les consignes sanitaires qui s'imposent désormais, s'agissant de la distanciation sociale comme du port du masque. Il m'appartient également de saluer notre rapporteur, Guillaume Kasbarian, dont la pédagogie, le sens de la diplomatie et l'esprit d'ouverture ont été unanimement appréciés.