Madame la ministre, les députés du groupe Les Républicains abondent dans le sens de cet amendement. Le monde de la culture, comme chacun sait, est probablement le plus touché par la crise. Les contrats des salariés de ce secteur sont parfois conclus au dernier moment, ce qui explique qu'ils ne soient pas formalisés de la même manière que des contrats plus traditionnels. Dans le monde du spectacle, s'agissant par exemple des cabarets parisiens, il n'est pas rare qu'un technicien ou un artiste sache seulement le jour même s'il travaillera ou non, en fonction du nombre de réservations. La promesse d'embauche prend alors, c'est vrai, une forme un peu différente que pour un contrat de travail traditionnel.
Je vous remercie en tout cas de votre réponse, madame la ministre. Il est important que nous sachions nous rejoindre sur certains sujets, et la culture devrait nous réunir plus souvent. Nous sommes heureux d'être à vos côtés pour voter en faveur de cet amendement.